Nos peintres néo-aquitains de référence

Gabriel Bouquier - autoportrait

Gabriel Bouquier

(1739, Terrasson, Dordogne – 1810, Terrasson)

Gabriel Bouquier est né et mort à Terrasson. Il fut poète, peintre, et homme politique. Il occupa tout d’abord la fonction de subdélégué de l’intendant de Guyenne, avant de représenter le Tiers Etat pour la ville de Terrasson. Il vota la mort de Louis XVI. Avant sa mort, il se remit à peindre des tableaux à caractère religieux.

André CROCHEPIERRE

André Crochepierre

(1860 – 1937, Villeneuve-sur-Lot, Lot-et-Garonne)

André Crochepierre a commencé à peindre très jeune et notamment des portraits d’une grande sensibilité. A 20 ans, il devint sociétaire des Artistes français et exposa à Paris chaque année. Ses prix furent si nombreux qu’il fut rapidement classé hors concours. Il atteignit la consécration en 1900 en participant à l’Exposition universelle de Paris. En 1907, à 47 ans, l’Etat fit l’acquisition d’un de ses tableaux et fait rarissime, le musée du Louvre exposa cette toile de son vivant.

Marius de Buzon

Marius de Buzon

(1879, Bayon-sur-Gironde, Gironde – 1958, Alger)

Cousin du peintre décorateur Bordelais Camille de Buzon. Elève de Quinsac à Bordeaux puis de Cormon et Maignan à Paris. Une grande partie de son œuvre, souvent récompensée, célèbre les paysages algériens et kabiles. Certaines de ses peintures sont conservées en Aquitaine (musée Bonnat de Bayonne, musée des beaux-arts de Bordeaux).

Jean-Baptiste de GRATELOUP

Jean-Batiste de Grateloup

(1840, Bordeaux, Gironde – 1916, Paris)

Il est probable que la très forte myopie dont souffrait Jean-Baptiste de Grateloup l’ait poussé à mettre au point cette technique si particulière de gravure : on pense à un mélange de manière noire, d’aquatinte mais il en a conservé le secret. Aussi, peu d’artistes graveurs ont su atteindre cette extrême finesse.

Victor Galos

Victor Galos

(1828, Pau, Pyrénées-Atlantiques – 1879)

Paysagiste palois, élève de Dévéria. Il a peint le Béarn et la Bigorre sans quitter une nette influence réaliste ou naturaliste. La vibrance de ses lumières n’a malgré tout pas franchi les limites régionales.

Charles Lacoste

Charles Lacoste

(1870, Floirac, Gironde – 1959, Paris)

Autodidacte aux influences poétiques et esthétiques bien connues (André Gide, Arthur Fontaine, les frères Rouart, Duparc le compositeur), Charles Lacoste a gardé de ses nombreux passages à Londres le goût pour une représentation mélancolique, certains disent brumeuse. Lacoste resta attaché à ses origines bordelaises et écrivait de Bordeaux : « Ma mémoire reste fidèle à ses murs, à ses flèches tendues vers l’infini, à son fleuve que l’océan renouvelle sans cesse ».

Odilon REDON

Odilon Redon

(1840, Bordeaux, Gironde – 1916, Paris)

Symboliste et coloriste. Son œuvre a souvent reflété une pensée sombre. On le dit loin de toute influence si ce n’est celle de son imagination féconde, sans doute enracinée dans un monde onirique. Son Roland à Roncevaux (1868) est conservé au musée des beaux-arts de Bordeaux, mais ses œuvres enrichissent les collections du monde entier.